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Selon nos informations, un scénario de couvre-feu serait à l’étude en métropole. Son entrée en vigueur serait prévue pour le 18 décembre. Il s’agirait donc d’un désaveu clair pour la politique de vaccination à outrance menée cette année : malgré une quasi-disparition des non-vaccinés en France, la circulation du virus reste intense et, comme l’an dernier où le vaccin n’était pas encore utilisé, des mesures de coercition sont indispensables pour gérer la situation. À moins qu’une fois de plus il s’agisse de mettre la population sous contrôle à l’approche des fêtes… et de la présidence française de l’Union Européenne.
Selon des informations reçues aujourd’hui, un couvre-feu à compter du 18 décembre est désormais à l’étude. Le gouvernement aurait demandé aux assureurs de calculer les coûts d’indemnisation des commerçants contraints à la fermeture anticipée de leur activité pendant les fêtes de Noël. On se souvient ici des polémiques liées au défaut d’indemnisation des restaurateurs et des hôteliers dans la foulée du premier confinement.
Reste donc à savoir si cette hypothèse gouvernementale prospèrera et entrera réellement en vigueur.
Interpréter le couvre-feu
La question est de savoir comment le gouvernement justifiera officiellement cette mesure si elle devait intervenir, et quelle serait la sincérité de cette justification. Comme depuis le début de la crise sanitaire, cette décision mêlera deux motifs distincts mais complémentaires : les raisons de santé, et les raisons politiques.
Alors que le couvre-feu est décidé en Guadeloupe, et qu’il ne devrait pas tarder à l’être en Martinique, son déploiement en métropole tomberait à pic. L’ambiance sociale est tendue malgré la répétition de sondages indiquant que les Français sont “heureux” et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les fêtes de fin d’année sont d’ordinaire des moments de débordement dans les quartiers difficiles. La contestation des Gilets Jaunes semble reprendre du poil de la bête… et la France prend la présidence de l’Union le 1er janvier.
On comprend que le prétexte de limiter la circulation du virus tombe à pic pour instaurer des mesures préventives.
Une ambiance à bruits de bottes en Europe
Parallèlement, les gouvernements de l’Union Européenne semblent avoir globalement changé de ton vis-à-vis de leurs citoyens. Comme nous l’avons montré, l’ambiance du week-end n’était pas à la fête face à l’offensive continentale en matière de vaccination obligatoire et de passe sanitaire. Face à la 5è vague, les gouvernements de l’Union perdent leurs nerfs et durcissent leur attitude, engendrant des violences dans les rues.
Rien n’exclut qu’Emmanuel Macron ne profite des fêtes de fins d’année pour mener un coup de force contre les oppositions intérieures qui le condamnent à l’impuissance et l’obligent à temporiser sur la vaccination obligatoire. C’est à bien méditer.
L’échec de la politique vaccinale
Sur le fond, ces événements dramatiques illustrent, s’il le fallait encore, l’échec de la stratégie du “tout-vaccin” suivie par le gouvernement (comme par les autres gouvernements occupés à mettre en oeuvre le Great Reset). Malgré un taux record de vaccination de la population, la France n’échappe pas aux rebonds épidémiques ni aux mesures restrictives de liberté. Preuve est donc faite que le tout-vaccin, déployé il y a un an, ne permet pas le retour à la normale que beaucoup attendaient.