Surprises à la projection du film “Deux vies”
Tourné notamment à Uzerche et ses alentours en novembre 2020, l’épisode “Deux vies” du Capitaine Marleau fut projeté en avant première au cinéma Louis-Jouvet ce jeudi 30 septembre, 18h 30 et 20h 30. L’actrice Corinne Masiero n’était malheureusement pas présente à cette avant-première.
Dommage, car l’obligation du Pass-Sanitaire obligatoire pour toutes les personnes au-dessus de 12 ans et la réaction excitée du maire d’Uzerche Jean-Paul Grador face à une équipe de Passe-Murailles l’auraient certainement inspirée.
L’irrespect de la liberté d’expression
La troisième vie des Passe-Murailles
au cinéma d’Uzerche
Car les Passe-Murailles comme à leur habitude n’étaient pas là pour agresser, ou empêcher les gens d’aller au cinéma avec leur “Pass Pas Sanitaire” mais les questionner sur le véritable intérêt politique de cette ségrégation, de cette campagne médiatique de terreur sanitaire sous les ordres d’un Etat devenu tyrannique.
Jean-Paul Grador nous fait part de son exaspération de notre présence sur la place publique et qu’il appelle la gendarmerie pour nous faire évacuer. Nous rappelons au maire que son rôle est de permettre l’expression de la liberté citoyenne dans sa commune et que nous étions prêt à organiser un débat public sur ces questions. Il a refusé en nous insultant de manière méprisante. La gendarmerie arrive. Deux gendarmettes bienveillantes qui nous parlent avec cordialité, nous questionnent et comprennent que nous ne sommes ni agressifs ni là pour troubler l’ordre public. Nous les saluons pour leur professionnalisme de “gardiens de la paix”.
A l’évocation de Georges Guingouin, résistant pour la Liberté et contre la tyrannie, Jean-Paul Grador a rappelé la mémoire de son père résistant. Pour lui, notre résistance pour la Liberté s’apparente à l’exigence folle de la liberté de conduire sans respect du code de la route. Nous évoquons la différence entre la cohérence du Code de la route, et l’absurdité, l’inefficacité constatée et la dangerosité de cette expérimentation médicale mondiale à laquelle nous sommes contraints d’être volontaires.
Notre présence est globalement bien accueillie par le public du cinéma, accompagné de quelques encouragements chaleureux.
Mais les relations se tendent avec Jean-Paul Grador, quand à la deuxième séance, l’épouse de l’adjoint au maire accompagnée de son fils sont rejetés parce qu’à compter de ce jour 30 septembre, le pass sanitaire est obligatoire au dessus de 12 ans et 2 mois.
Une intransigeance à l’obéissance aveugle.
Nous essayons au vu des circonstances exceptionnelles d’appeler Jean-Paul Grador à faire preuve d’humanité et de bon sens en acceptant que cette mère et son fils puisse assister à cette séance de cinéma.
En vain ! Nous sommes repoussés avec violence de l’entrée du cinéma et les portes se ferment brutalement sur “les deux vies” du capitaine Marleau.
Parions que Corinne Maserio aurait beaucoup apprécié cette troisième vie du Capitaine Marleau animée dans la bonne humeur par une équipe des Passe Murailles Uzergeoyeuses.
Une excellente soirée, pleine d’humanité et de bienveillance.
De beaux partages qui nous ont permis de nous faire connaître et de tisser des liens d’amitié entre nous.
Des idées émergent, nous sommes prêts à d’autres actions et déterminés à semer des graines de conscience à tout vent.
Samedi à Terrasson, puis Brive pour les uns, Limoges ou Périgueux pour les autres …
SEMONS DES GRAINES ET TISSONS DES LIENS , ENCORE ET TOUJOURS …
MOTIVES !
Bravo pour votre courage et votre intégrité, votre capacité à rester calmes devant les agressions. Merci pour le temps que vous y avez consacré. A bientôt j’espère du côté de Limoges!
Je voudrais tempérer un peu l’optimisme ci-dessus : autant nous avons eu de bons rapports et discussions avec l’ensemble du public, autant le “clash” n’était pas loin avec certains ( 3 dont le Maire ), c’est important de le dire ;
En effet, nous défendons la Liberté au sens général et le débat, mais nous ne devons pas arriver à l’affrontement, aussi bien verbal que physique, et on y était pas loin ;
Je regrette même de ne pas être intervenu un peu plus tôt : il ne sert à rien de continuer la discussion avec ceux comme le Maire ( je le savais déjà depuis notre audience avec Hadjila ) qui sont arc-boutés sur la LOI et incapables de justifier autrement leur position, et même de l’expliquer sanitairement, car le ton monte-monte-monte … au risque pour nous d’être accusés de ne pas respecter cette Liberté pour nos opposants ;
Au niveau physique, le cinéma étant municipal ( et même s’il est privé ), il ne nous appartient pas, et nous ne pouvons empêcher la fermeture des portes sans risquer des gestes que nous regretterions : ça a failli, il faut savoir se contrôler ;
C’est pour ça que je tenais à ce qu’on soit au moins 4 pour servir de témoins, ce que le Maire a fait de son côté à 20 H 30 avec la présence de 2 spectateurs et du caissier ;
Ce Maire, par ailleurs, avait un vrai “sens humain” avant cette “vaccination” et ce “Pass” : pourquoi ce changement ? Je pense qu’il se sent “coupable” de ne pas être capable de s’y opposer politiquement, tout en s’affichant “fils de résistant” !!!
Pour ce qui est des vidéos, je ne connais pas la réglementation sur l’autorisation donnée par les personnes filmées ;
Je rappelle que nous sommes une minorité de la population, et, dans cette minorité, une minorité agissante : restons cool, zen et tolérant, c’est notre meilleure défense ; Alain BONNEVAL “[email protected]” 06-48-40-70-69 ;
Bonjour Alain,
L’abbé Pierre proclamait qu’il y avait de justes colères. Je crois que la violence verbale n’était pas du côté des passe-murailles mais bien du côté du maire, violemment insultant surtout à l’épisode finale du refus de faire entrer un jeune de plus de 12 ans sans passe. Ou bien ?
Si certains se sont enflammés dans leurs tripes, ils sont des notres, ils n’ont pas été physiquement violents, je les soutiens entièrement et il est bon que leurs colères soient entendus. Parmi ces colères, il y eut la colère d’une adjointe au maire. Tout le monde n’a pas ton expérience de maitrise de soi.
Quand quelqu’un me manque de respect, je ne suis pas toujours partisan de la mollesse complaisante. Si personne n’ose exprimer l’abus d’autorité de cet homme et montrer sa violence il pourra continuer à le faire en toute bonne conscience. Si comme tu le dis, Jean-Paul Grador fut un être humain chaleureux, peut-être que nous lui avons rendu service en lui révélant à lui-même sa propre violence, sa tyrannie, son inhumanité actuelle et ses contradictions. J’espère qu’il en sera ainsi !