STOCKHOLM, 27 janvier – La Suède a décidé de ne pas recommander les vaccins COVID pour les enfants âgés de 5 à 11 ans, a déclaré jeudi l’Agence de la santé, affirmant que les avantages ne l’emportaient pas sur les risques.
“Avec les connaissances dont nous disposons aujourd’hui, avec un faible risque de maladie grave pour les enfants, nous ne voyons aucun avantage clair à les vacciner”, a déclaré Britta Bjorkholm, responsable de l’Agence de la santé, lors d’une conférence de presse.
Le calendrier vaccinal français pour les 5-11 ans
En France, le conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV) et la Haute autorité de santé (HAS) dans leur avis du 6 décembre 2021 recommandent de débuter au plus vite la vaccination des enfants de 5 à 11 ans à risque de développer une forme grave de Covid-19 et de décès ainsi que ceux vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimée. Elargie à l’ensemble des enfants de 5 à 11 ans depuis le 22 décembre 2021 avec l’accord des deux parents, elle requiert depuis le 25 janvier 2022, l’accord d’un seul parent.
La méthode des « petits pas » qui n’est pas sans rappeler celle utilisée pour accélérer la vaccination des personnes de plus de soixante-cinq ans, puis celles des adultes entre 18 et 65 ans et enfin celle des adolescents.
Quelques chiffres
Pour inciter à la vaccination des enfants, les Académies des Sciences/Médecine évoquent 9 décès Covid chez les moins de 10 ans depuis le 1/01/2022.
Santé publique France a rappelé qu’il s’agissait d’enfants infectés, mais décédés d’autre chose ou ayant de lourdes comorbidités.
La Covid n’est pas une maladie grave pour les enfants.
Le variant Omicron est contagieux mais peu dangereux pour les adultes comme pour les enfants.
Le taux d’hospitalisation pour les 0-9 ans est de 1,7 pour 100 000.
Des effets indésirables mal connus et graves, découverts de jour en jour
Les myocardites sont estimées à environ 1/6000 cas pour les garçons et 1/10 000 pour les filles selon une étude israélienne.
Les vaccins anti-covid ne sont pas sûrs, par manque de données sur leur qualité, leur sécurité et leur efficacité. Les vaccins ARNm contiennent deux excipients nouveaux, des impuretés à type d’ARNm tronqués et de l’ADN, dont les conséquences futures sont inconnues. Les tests de carcinogénicité et de génotoxicité n’ont pas été réalisés sous Pfizer. La fertilité des générations futures est également questionnée.
Quel bénéfice à risquer, pour 100 000 enfants, 10 myocardites pour éviter 1,7 hospitalisation Covid.
Des scientifiques du British Medical Journal tirent la sonnette d’alarme…
… et appellent à une correction urgente de la réponse au Covid pour sauvegarder le développement des enfants et des jeunes. Ce que l’on y lit est alarmant concernant la santé des jeunes générations dans de nombreux pays du monde.
Les plus jeunes sont parmi les plus touchés par l’effet de la gestion de la pandémie sur les troubles dépressifs majeurs (plus de 50 millions de cas supplémentaires) et les troubles anxieux (plus de 75 millions de cas supplémentaires).
Les auteurs estiment que 150 millions d’enfants supplémentaires ont été poussés dans la pauvreté ; une augmentation de 9% par rapport aux niveaux d’avant la covid-19. Ils pointent les ravages des fermetures d’écoles pour les enfants et les revenus des familles (mères surtout).
En mai 2020, l’interruption des services de vaccination de routine pour les jeunes enfants dans 68 pays avait déjà exposé environ 80 millions d’enfants de moins de 1 an au risque de contracter des infections normalement évitables.
Les interruptions de la contraception pour environ 12 millions de femmes (en raison de perturbations de l’approvisionnement et des services de santé) ont entraîné environ 1,4 million de grossesses non désirées en 2020.
Six mois de services de prévention interrompus pour la transmission périnatale du VIH pourraient amener 124 000 enfants supplémentaires à contracter le VIH.
La gestion de la pandémie a également entraîné une augmentation de :
– la violence contre les enfants et les femmes,
– la violence sexuelle,
– l’exploitation des enfants,
– les violences conjugales
– et la violence domestique.
https://www.bmj.com/content/376/bmj-2021-068123
Les auteurs concluent sur la nécessité de stratégies proportionnées et fondées sur des données probantes, d’une planification à plus long terme, d’investissements à grande échelle afin d’atténuer les effets de la crise covid-19 sur les enfants et les jeunes.