« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. » Ainsi parle Emmanuel Macron, président de la République.
La bassesse de la démarche consterne plus que la vulgarité du propos.
Elle se distingue des écarts de langage du sarkozysme ou du hollandisme. « C’est choquant car il y a quatre jours, il parlait de concorde et de rassemblement », remarque Philippe Moreau-Chevrolet, expert en communication politique.
De fait, il y a une intention de nuire caractérisée. On ne peut l’attribuer à la « libre » discussion avec des lecteurs du Parisien. « Si en dépit de la relecture du cabinet du président, ses propos sont restés tels quels, c’est qu’il y avait bien une volonté assumée », note le politologue Jérôme Fourquet.
Une volonté assumée
Cette volonté assumée est assortie d’une dérive extrémiste : « Jusqu’au bout », dit le Président. Emmanuel Macron ajoute : « Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. »
Vu la versatilité de l’exécutif, que peut bien valoir cette résolution ? C’est comme celui qui dit « je ne suis pas raciste mais… ». Plus je nie une idée, plus je la fais exister. Le seul fait de prononcer ces mots « mettre en prison » a de quoi inquiéter. Tout comme cette question posée dans les colonnes du Parisien : « Faut-il faire payer les soins aux non-vaccinés ? » Cette phrase n’est pas une question mais une réponse, tout communicant le sait.
Quand l’envie personnelle commande la raison d’Etat
Ce n’est pas Raison éclairée qui guide les propos d’Emmanuel Macon mais une envie irrésistible. “J’ai très envie. » Or l’autorité éclairée d’une Nation ne se révèle pas dominée par ses envies personnelles. L’autorité raisonnable édifie et guide tout autant ses désirs, ses émotions, ses sentiments et ses pensées personnelles, et d’autant le Président de la République dont les responsabilités en matière de destin du peuple français sont immenses.
Il devrait faire preuve de Sagesse, d’Intelligence, de Prudence, de Tempérance. Mais quand il parle d’une forte envie de maltraitance, de se donner le droit à la maltraitance et à l’exclusion de la citoyenneté d’une partie de la population française, il ne peut s’agir d’un écart de langage, mais d’une trahison criminelle de sa vocation de Président de la République.
N’est-ce-pas la révélation d’une folie personnelle incompatible avec la fonction présidentielle ?
La tournure « j’ai très envie » transforme l’emmerdement en une sorte de caprice jouissif irrépressible, comme s’il s’agissait de glace ou de chocolat.
L’homme prend du plaisir à nuire et il le revendique.
La gravité du fond se dit dans la futilité de la forme. Emmanuel Macron en abuse quand il déclare plus loin à propos de sa candidature : « Il n’y a pas de faux suspense. J’ai envie. » Ce mot offre deux niveaux de lecture pouvant se compléter : l’un, superficiel, exprime une impulsion éphémère de la volonté (j’ai envie de fraise). L’autre surgit des tréfonds les plus noirs de notre âme.
La vie humaine tout entière est une lutte permanente contre l’envie de nuire d’autant pour ceux qui choisissent de prendre de hauts niveaux de responsabilités
Bref, faire part de son envie de nuire, l’exprimer avec obstination, c’est flatter les parties les plus basses et obscures de soi-même. Cela n’a pas échappé à nombre de français et même de citoyens du monde entier.
Une manifestante anonyme affichait sur sa pancarte : « Emmerder est la fonction d’un trou du cul ».
Gouverner par intimidation
Le faire en plein débat parlementaire, c’est dire que l’intimidation est sa manière choisie de gouverner, sa manière choisie de refuser de parlementer. Pareille attitude, à ce niveau de responsabilité, invite à réfléchir à l’état psychique du sujet. On attend d’un Président qu’il fasse primer la distance sur l’affectif, que son personnage protège de sa personne. Avoir « très envie » d’emmerder » quelqu’un pose un problème de comportement. À plus forte raison si celui-ci s’ajoute à la satisfaction de soi.
« J’ai très envie », c’est faire de son ego, de son personnage, le centre et le but de son action présidentielle. Il s’agit de mettre sa volonté au service de sa personne et non plus au service de la Nation.
Emmanuel Macron cherche à mobiliser sur son nom en désignant à la vindicte la minorité indocile dont il sait qu’elle ne votera jamais pour lui après tant de maltraitances subies.
Souvenons nous des leçons de l’histoire. N’est-ce-pas ainsi que fit Adolf Hitler en 1932 qui en déclarant avoir très envie d’emmerder les juifs cherchait à mobiliser sur son nom la frange de la population allemande antisémite ?
Il a ouvert une boite de Pandore dont personne ne pouvait prévoir les effets dévastateurs … une guerre mondiale, et l’organisation industrielle de l’extermination des juifs en Europe.
À l’intention de nuire et à la dérive extrémiste s’ajoute la destruction de la confiance : dans la même interview, le Président déclare à propos des « non vaccinés » : « Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen. »
Aucune écoute attentive des raisons qui poussent ces citoyens à refuser de se faire injecter ces substances expérimentales n’est envisagée. Une personne ravagée d’orgueil et de suffisance n’est apte qu’à s’écouter elle-même.
Depuis 2 années de gestion catastrophique et inefficaces de cette crise sanitaire La liberté de ce Président, et ce gouvernement tyrannique ne sont ils pas une menace permanente de la liberté des citoyen ?
Les ennemis publics numéro UN du peuple et de la Nation française ne cherchent ils pas à détourner notre attention sur des boucs émissaires qui n’ont aucune intention de nuire, ni de menacer la liberté personnelle de quiconque ?
Après une année d’expérimentation de ces injections d’ARN messager à répétition, l’échec vaccinal constatée est flagrant. Les effets de dégradation irréversible et parfois mortelle de l’état de santé des «cobayes volontaires par chantage» constaté ne confirment ils pas que par leur courage et leur ténacité ces « récalcitrants » méritent d’être considérés comme d’honorables citoyens français.
Entre 1939 et 1945 tous les résistants maltraités et persécutés comme “terroristes” par l’Etat français pendant l’occupation n’ont pas été considérés comme des héros à la Libération ?
« emmerder jusqu’au bout »?
Le « jusqu’au bout » implique une idée de totale détermination, d’une finalité planifiée. Qu’y a-t-il au bout du bout, si ce n’est la volonté déterminée de planifier l’élimination de tous les récalcitrants du territoire français ? Comment ? J’espère que l’avenir ne donnera pas la possibilité d’en connaître la réponse.
Mais comme le note un internaute dans un commentaire : « Emmanuel Macron dit tout haut, ce que nombre de français pensent tout bas. »
J’ai constaté autour de moi, qu’après deux années de propagande médiatique provax, trop de français terrorisés ne sont plus à penser tout bas ce que le Président aura exprimé tout haut, mais déclarent tout haut et agissent en conséquence de leur mépris envers tous les récalcitrants à cette politique tyrannique justifiée sous prétexte sanitaire.
Suite à ses déclarations, la France n’a plus réellement de Président de la République, mais bien un candidat tyrannique aux prochaines élections qui profite des pouvoirs de sa fonction pour donner à la frange la plus méprisante et haineuse de la population française le droit d’avoir fortement envie de nuire en paroles et en actes aux récalcitrants.
Pour prendre sa place parmi les candidats populistes, Emmanuel Macron plutôt que le populisme identitaire où il part perdant, choisit le populisme toutVAX. Mais le vent tourne très vite en ce début d’année, et la croyance au miracle vaccinale bat de l’aile devant le constat d’échec flagrant après un an d’expérimentation.
Je parie que candidat Macron aura parié sur un mauvais cheval de bataille.